Je vous avais dit que je vous tiendrais au courant de mes démélés avec l'Agence du Médicament qui me refuse, malgré une étude coûteuse et pointue, une molécule qui pourraît m'aider. Voici le pli recommandé que je leur envoie avec copie au Président de la République et au Ministre de la Santé:
Aigues
Mortes le : 27 Octobre 2009
Pli recommandé A.R.
Monsieur le directeur général,
Je voudrais vous faire part de mon indignation quant à l’attitude que l’AFSSAPS a cru devoir adopter vis à vis de ma santé.
En effet, atteint d’un cancer du poumon contre lequel je lutte depuis six ans, j’ai pu bénéficier d’une étude du génome de mon cancer faite par l’IGR. Cette étude a mis en évidence que j’avais une amplification de la protéine HDAC. Or HADC est la cible du Vorinostat.
Or j’apprends que l’Agence a tout simplement refusé que je puisse recevoir cette molécule au motif que son efficacité n’aurait pas été prouvée sur le poumon dans des essais avancés de « phase «III ». La demande d’ATU faite à l’AFSSAPS a été envoyée du CAC de Montpellier (Dr Jacot, Dr Kedhidia) en coordination avec le professeur Soria et a été traitée par Madame Dop de l’AFSSAPS fin juillet 2009.
De quel droit cette personne, du fond de
son bureau, peut-elle se permettre de contredire les préconisations d’un des
meilleurs cancérologue français, mondialement reconnu et apprécié, initiateur et chef d’un service de pointe et d’innovation de l’IGR, le
SITEP ? De quel doit le
professeur Soria se voit-il opposé, à une étude aussi pointue et à la fourniture
à cette personne de toute la littérature scientifique mondiale sur les
résultats de cette molécule dans la lutte contre le cancer du poumon, peut-elle
décréter que cela n’est pas utile dans mon cas ? De quel droit cette personne s’arroge-t-elle, vis à vis de moi, un
droit de vie ou de mort ?
Le
seul résultat que l’on puisse attendre de mon traitement avec le Vorinostat
c’est la preuve de son efficacité sur le poumon ce qui servira d’autres
malades. En cas d’échec il sera temps d’arrêter et de chercher un autre
traitement.
Je vous demande donc de faire le nécessaire pour que cette décision assassine soit modifiée et de respecter les demandes de nos médecins surtout lorsqu’ils sont aussi compétents que le sont bien des spécialistes de l’IGR.
Je
mets cette lettre en ligne sur mon blog qui a dépassé le million de
consultation pour que l’on sache ce qui se trame dans les couloirs de certains
organismes.
Avec l’expression de toute ma considération.
Copies : Mr Nicolas Sarkozy
Président de la République
Madame Roselyne Bachelot
Ministre
de la santé
Dr Hervé Boissin
Conseil
de l’Ordre
Maître Frédérique Pons
Avocate
Mr Jean Marimbert
Directeur Général de
l’AFSSAPS